Le portage salarial est souvent présenté comme une solution hybride entre salariat et freelancing. Mais lorsqu’on creuse un peu, beaucoup de questions reviennent, notamment autour de la rupture conventionnelle, des droits au chômage et de l’indemnité de fin de contrat.
Dans cet article, je te propose un guide clair et concret sur Jump Portage :
- comment fonctionne la rupture conventionnelle en portage salarial,
- comment est constituée l’indemnité de rupture,
- quels sont les droits France Travail (ex-Pôle emploi),
- et pourquoi, de mon côté, j’ai choisi Jump.
Pourquoi cet article sur Jump Portage ?
Si j’ai écrit cet article, c’est parce que j’ai reçu plusieurs messages de personnes qui se posaient exactement les mêmes questions :
- “Est-ce qu’on a vraiment droit au chômage en portage salarial ?”
- “Comment fonctionne la rupture conventionnelle ?”
- “C’est Jump qui paie l’indemnité ou nous ?”
- “Pourquoi mon salaire est ponctionné tous les mois ?”
Je connais bien Jump Portage, tout simplement parce que je suis moi-même en portage chez eux.
Après être passée par le salariat, puis le freelancing, je cherchais une solution :
- sécurisante,
- lisible juridiquement,
- sans perdre mon autonomie,
- et surtout sans me bloquer le jour où je décide d’arrêter ou de changer de cadre.
👉 J’explique plus en détail mon choix dans cet article complémentaire :
Portage salarial : pourquoi j’ai choisi Jump
(C’est une bonne lecture à faire avant ou après celui-ci.)
Jump Portage : c’est quoi exactement ?
Jump est une société de portage salarial qui permet aux indépendants de devenir salariés en CDI, tout en conservant leurs clients et leur liberté d’organisation.
Concrètement :
- Jump facture tes clients à ta place,
- tu es salarié de Jump,
- tu perçois un salaire mensuel,
- et tu bénéficies de la protection sociale complète d’un salarié.
Cela inclut :
- sécurité sociale,
- retraite,
- assurance chômage,
- mutuelle,
- indemnité de rupture conventionnelle.
C’est ce dernier point qui fait souvent toute la différence… et qui est aussi le plus mal compris.
Rupture conventionnelle en portage salarial : comment ça se passe ?
La rupture conventionnelle permet de mettre fin à un CDI d’un commun accord entre le salarié et l’employeur.
En portage salarial :
- tu es salarié,
- l’employeur est la société de portage (ici Jump).
Les étapes classiques
- Discussion avec Jump pour acter la fin du contrat
- Signature de la convention de rupture conventionnelle
- Délai légal de rétractation de 15 jours
- Homologation administrative
- Fin du contrat
👉 Il n’y a pas de démission,
👉 pas de préavis obligatoire,
👉 et surtout pas de perte automatique des droits chômage.
L’indemnité de rupture conventionnelle chez Jump : point essentiel à comprendre
C’est le point le plus important de cet article.
❗ Une cagnotte constituée tous les mois
Chez Jump, comme dans la majorité des sociétés de portage, l’indemnité de rupture conventionnelle fonctionne ainsi :
➡️ Tous les mois, sur ce que tu gagnes :
- une partie de ton salaire brut est ponctionnée automatiquement,
- cette somme est placée dans une cagnotte d’indemnisation de rupture conventionnelle.
Autrement dit :
- tu finances toi-même ton indemnité,
- progressivement,
- sans avoir à sortir une grosse somme au moment de la rupture.
Ce n’est ni un piège, ni un bonus :
c’est un mécanisme légal et transparent, mais qu’il faut connaître dès le départ.
Comment est calculée l’indemnité de rupture ?
Le calcul respecte le minimum légal prévu par le Code du travail.
À titre indicatif :
- 1/4 de mois de salaire brut par année d’ancienneté (jusqu’à 10 ans),
- puis 1/3 de mois par année au-delà.
Cela signifie que plus tu travailles longtemps en portage salarial et plus ton salaire est élevé, plus ta cagnotte d’indemnisation augmente.
👉 Cette indemnité est ensuite versée lors de la rupture conventionnelle.
Droits France Travail après une rupture conventionnelle
Une fois la rupture conventionnelle homologuée, tu peux t’inscrire à France Travail.
Conditions principales
Pour ouvrir des droits à l’ARE (allocation chômage), il faut :
- avoir travaillé au moins 610 heures ou 88 jours sur les 28 derniers mois,
- être inscrit comme demandeur d’emploi,
- être apte à travailler.
En portage salarial, les périodes travaillées comptent exactement comme pour un salarié classique, car tu cotises à l’assurance chômage.
Aussi re double check avec France Travail avant de faire un choix car en ce moment le gouvernement a tendance à faire des changements.
Allocation chômage : à quoi s’attendre ?
Le montant de l’ARE dépend :
- de ton salaire antérieur,
- de ton temps travaillé,
- de ton salaire journalier de référence.
En moyenne, l’allocation représente environ 57 % du salaire journalier brut, avec des plafonds légaux.
👉 Le portage salarial permet donc une vraie continuité de droits, ce qui n’est pas le cas après une démission classique.
Avantages et limites du portage salarial avec Jump
✅ Les avantages
- Sécurité du statut salarié
- Droits chômage conservés
- Rupture conventionnelle possible
- Mécanisme d’indemnité anticipé
- Bonne lisibilité financière
⚠️ Les points à connaître
- Les frais de gestion
- La ponction mensuelle pour la cagnotte
- Un coût plus élevé qu’un statut indépendant “pur”
Mais pour beaucoup (dont moi), c’est un équilibre assumé entre liberté et sécurité.
Parrainage Jump Portage : en toute transparence
Si cet article t’a aidé et que tu envisages Jump Portage, tu peux passer par mon lien de parrainage.
👉 Pour toi :
- aucun surcoût,
- mêmes conditions,
- même accompagnement.
👉 Pour moi :
- une petite récompense de parrainage,
- qui soutient le temps passé à écrire des articles détaillés et utiles sur Nomad Glide.
En résumé
Jump Portage est une solution pertinente si tu cherches :
- la liberté du freelance,
- la sécurité du salariat,
- une sortie propre via rupture conventionnelle,
- et des droits France Travail préservés.
Si tu veux comprendre pourquoi j’ai personnellement choisi Jump, je te recommande aussi cet article :
👉 Pourquoi j’ai choisi Jump en portage salarial
